la collection Atlas se poursuit avec l'autorail Billard A 75D dont la construction date de l'après guerre. Le modèle est plutôt bien reproduit hormis les échelles d'accès à la galerie qui sont surdimensionnées. Sa conception simpliste permet d'envisager une motorisation par transmission classique vis sans fin sur un seul essieu.
Pour la première fois, Atlas a adopté un système de fixation caisse/châssis compliqué qui maintient les deux éléments par des ergots (pare chocs) qui s'enfichent sur les deux extrémités du châssis en traversant la caisse, le tout étant collé, c'est quasiment indémontable, j'ai dû les sectionner en passant une lame effilée de cutter entre la caisse et le châssis, en veillant à ne pas détériorer la carrosserie.
Après pas mal de résistance, les trois éléments sont enfin déposés, le seul avantage est qu'il n'y a plus la colonne classique et inesthétique située sur le compartiment voyageur qui permettait de fixer les éléments par vissage sur les autorails précédemment produits.
Pour la motorisation, j'ai utilisé un micro moteur 12 V équipé d'une double sortie d'arbre, dans l'espoir de pouvoir loger un mini volant d'inertie. J'ai trouvé un lot auprès d'un revendeur particulier anglais sur Ebay. Ces moteurs sont assez silencieux et avec un couple largement suffisant pour tracter l'autorail.
Le diamètre de l'arbre est de 1,5 mm et celui de la vis sans fin 2 mm, il faut introduire un manchon découpé dans un tube de polystyrène ( fourniture l'Octant) et ajuster le tout pour maintenir en force la vis sans fin.
Ma première idée était de positionner le moteur horizontalement, mais j'ai vite abandonné cette solution qui imposait un fraisage important du châssis et du compartiment voyageur, après vérification, j'ai constaté que le moteur pouvait tenir à la verticale derrière l'une des cabines conducteur, mais en sectionnant à ras l'autre arbre, par contre, cette disposition ne permet plus de loger un volant d'inertie.
Le moteur est situé du côté cabine offrant le maximum de place, le châssis et le compartiment voyageurs doit être fraisé pour pouvoir loger les essieux, le pignon d'entraînement et la vis sans fin du moteur (diamètre des roues 10,4 mm) Les gorges situées sur le châssis ont été agrandies avec un foret de 2,1 mm pour laisser tourner librement les essieux. Pour cette opération, il faut déposer les ressorts de suspension sous le châssis qui sont également collés.
Le moteur est positionné sur un petit berceau en polystyrène qui s'encastre derrière la cabine conducteur, il faut fraiser légèrement l'emplacement du pignon
La pignonnerie est issue de modèles Jouef de récup. Sur cette photo, nous voyons l'emplacement des ergots sectionnés supportant les pare chocs, lesquels sont restés collés sur le châssis métallique. Je les ai repercé avec un foret de 1 mm, pour permettre un nouvel accrochage des pare chocs lors de la repose de la caisse.
les essieux sont maintenant en place, ils sont pris en sandwich entre le compartiment voyageur et le châssis métallique, ces deux éléments peuvent être collés désormais. Avant, il convient de s'assurer que leur rotation est libre.
Je n'ai pas prévu de bandage d'adhérence, la captation du courant se fera sur les 4 roues (isolées de leur essieu respectif) Pour ce faire, j'ai découpé une plaque de CI constituée de deux pistes et collée sous le châssis.
Le moteur est positionné et collé sur le châssis, j'ai pu réinstaller le fauteuil conducteur entre le moteur et le pupitre de commande
Après mise en peinture, le compartiment a été équipé de voyageurs, sur ce modèle, pas besoin de sectionner les jambes!!!! Aucune garantie sur la couleur bleutée adoptée.
Comme sur tous les modèles Atlas, il convient de repeindre (gris foncé) le dessous de toiture et les flancs intérieurs pour ne pas laisser diffuser la lumière. Une deuxième couche sera ensuite appliquée (beige clair) pour retrouver la teinte d'origine.
Les lanternes sont équipées de micro-leds CMS bicolores pré câblées (BTC et rouge) J'ai percé leur centre avec un foret de 0,8 mm qui traverse les feux et la carrosserie. Il faut ensuite creuser l'intérieur des lanternes avec une micro fraise sphérique Dremel, en veillant à ne pas les faire fondre. J'utilise une mini visseuse/dévisseuse équipée d'un mandrin qui tourne à vitesse très réduite. J'ai une préférence pour les leds pré câblées sur des fils émaillés qui s'enroulent très bien, plutôt que ces mêmes articles équipés de micro fils isolants peu maniables et difficiles à manipuler (fourniture Limousin Modélisme Trains)
une micro goutte de colle UHU méga strong and safe permet de fixer définitivement les leds. Avant séchage, il convient de vérifier avec une pile + résistance qu'elles fonctionnent bien
Le plafond a été équipé d'un ruban de leds CMS adhésif. Il faut maintenant raccorder tous les fils assurant l'éclairage intérieur et des feux. Ne pas oublier d'ajouter une résistance sur les cathodes des leds et repérer la couleur des feux. L'anode (fil bleu) sera commune à tout le système d'éclairage, le fil blanc et jaune (cathode des feux) et le fil vert (négatif du ruban de leds
La captation du courant se fait via deux fils de maillechort de 4 dixième soudés sur les pistes du CI
Les fils et les résistances cheminent sous la toiture où ils ont été collés. L'intérieur a reçu une deuxième couche de peinture beige.
La prochaine étape portera sur l'installation d'un décodeur, les tests de roulement et d'éclairage, la finition et patine de l'autorail.
A +
dernière production de la collection Atlas, l'autorail billard A 75 D dont la reproduction est plutôt réussie, par contre le démontage est difficile, pas de vis, mais des éléments collés entre le châssis et chaque extrémité de la caisse qui rendent l'intervention délicate. Bon je vais essayer de ne rien casser!!!!
Comme je l'avais déjà annoncé, j'ai dû passer à la nouvelle mouture + ou - imposée par la plateforme over-blog qui abrite biscatrain. Cela ne s'est pas trop mal passé et c'est a priori sans incidence pour les lecteurs. De plus, le PC ayant lâché en même temps, je dois me familiariser avec un nouveau modèle plus puissant et la dernière version de window 8.1 qui n'a plus rien de commun avec l'ancien système d'exploitation XP, et pour m'embrouiller un peu plus le cerveau, j'ai installé la dernière version du logiciel Pinnacle V.17 pour améliorer le traitement des vidéos diffusées sur you tube. Une usine à gaz avec un mode d'emploi de + de 500 pages à digérer, bref, de quoi m'occuper en prévision des longues soirées d'hiver!!!
Les travaux du jour portent sur une ancienne loco A1A 68007 Roco que j'ai souhaité équiper d'un décodeur sonore Loksound, Par ailleurs, j'ai dû remplacer le moteur qui réagissait mal aux programmations du décodeur, je n'ai pas compris pourquoi, en analogique, la loco fonctionnait parfaitement, dès que le moteur était raccordé au décodeur, il ne démarrait plus. En faisant des tests sur d'autres moteurs, tout était OK. J'ai donc installé en lieu et place un Buhler équipé de deux volants d'inertie. La photo ci-dessous montre la loco terminée en état de faire ses premiers tours de circuit en régime digital.
J'ai dû revoir la transmission par cardans qui n'était plus compatible avec le moteur d'origine Roco, le berceau a été fraisé de 1mm environ, afin de positionner le moteur buhler exactement dans l'axe de la transmission par cardans. L'ensemble a reçu qq points de colle sur le châssis, mais reste facilement démontable. La platine qui coiffe le moteur peut-être conservée, en veillant à ce que les plots de la prise NEM n'entrent pas en contact avec le corps métallique du moteur, j'ai collé un morceau de ruban adhésif pour assurer l'isolation.
Une fois le nouveau moteur testé avec le décodeur, j'ai recherché une solution pour loger le HP, un modèle rond qui n'était pas forcément adapté à la place disponible dans cette loco.
J'ai retenu la soute à réservoirs qui se déclipse aisément du châssis métallique, mais qui impose un fraisage important de l'intérieur pour loger le HP et sa capsule. Cette dernière doit être rabotée sur le dessus, opérations réalisées avec la fraiseuse Proxxon.
Le dessous des réservoirs a été découpé et mis en forme pour accueillir le pavillon du HP. Celui-ci sera invisible une fois la loco sur les rails, et les tests de restitution des sons se révèlent optimum.
La platine a été modifiée car il importe de séparer les pistes de captation du courant avec celles du moteur. Un petit coup de disque à tronçonner sur les pistes et le tour est joué.
Le décodeur est connecté sur la prise NEM, et les deux fils du moteur sont soudés sur la platine, pour l'éclairage, rien à faire de particulier, j'ai maintenu le système d'éclairage par ampoules qui est assez efficace sur ce modèle de loco.
les fils du HP sont maintenus latéralement avec un morceau de ruban adhésif
zoom sur la platine, j'ai remplacé les composants reliant les bornes du moteur par deux tiges de laiton, le condensateur entre les deux plots étant neutralisé, c'est préférable dès lors que l'on installe un décodeur.
vue de dessous du châssis, attention à ne pas détériorer la membrane du HP!!!!! il peut-être judicieux d'intercaler une petite grille sous la soute, en veillant à ce qu'elle ne soit pas en contact direct avec le HP, je vais y réfléchir!!!!
Une dernière photo de la loco, qui va rejoindre la collection des sonorisées. Le son de la 68000 a été téléchargé sur le site ESU via le module de programmation du fabricant. Il est quasiment identique à celui que Roco a installé sur ses premiers modèles A1A sonores. J'ai pu le comparer à celui de l'A1A livrée fret, avec un petit plus pour des annonces en gare.
A bientôt
PS: la nouvelle mouture de rédaction d'articles/photos/vidéos d'over-blog semble bien fonctionner, mais je déplore la perte de tous les fichiers photos d'articles qui étaient par le passé classés par mois et année dans un registre spécifique. Bien sûr, elles existent qq part dans chacun des articles publiés depuis 2008, mais là, il faut aller à la pêche!!!!!
circulation autorail Alsthom-Soulé Atlas amélioré (motorisation, digitalisation sonore, éclairage intérieur et feux réversibles)
Après avoir résisté quelques mois pour adopter la nouvelle présentation du portail Over blog qui abrite biscatrain, je me vois contraint d'y passer, avec un peu d'appréhension, car les remontées d'internautes ne sont pas très rassurantes sur la nouvelle version!!!
J'ai pu vérifier que tout l'existant (contenu du blog depuis sa création en 2008) avait été recyclé. Je dois maintenant tester la présentation de nouveaux articles et la meilleure solution est de tester cette page, avec une photo à l'appui.
J'espère que tout se passera bien!!!
Il s'agit d'un ancien modèle produit par Roco dont la motorisation est encore très correcte, malgré le système de transmission par cardans à ressorts adopté par le constructeur à cette époque. Bien entendu, pas de prise NEM, et un système d'éclairage à base d'ampoules et conduits lumineux qu'il est facile d'améliorer. La photo ci-dessus montre la loco terminée équipée de feux réversibles blanc/rouge à base de leds.
La dépose de la caisse est aisée (déclipsage), et le démontage des principaux éléments s'obtient par dévissage
Les fils des deux bogies moteur ont été dessoudés de la platine, et le châssis métallique au premier plan sera découpé sur ses deux extrémités pour permettre l'installation de leds canon bicolores.
Celles ci sont soudées anodes/cathodes en parallèle, avec ajout de résistances de 4,7 Kohms sur les cathodes. Le positionnement sur un petit gabarit en CP percé de deux trous de 2 mm facilite l'opération.
les orifices de feux ont exactement le même diamètre que les têtons des leds canon (2 mm), il faut extraire les cabochons en plastique d'origine et réduire les embouts des leds canon par tronçonnage pour qu'ils ne dépassent pas des lanternes, ici test sur les feux rouges avec une pile de 9 V
idem avec les feux blancs
Sur cette photo, les cabines sont encore fixées sur le châssis, pour permettre la repose de la caisse, il est nécessaire de coller directement ces cabines à l'intérieur de la caisse, car les leds bloquent le passage. Le lanterneau est déclipsable et facilitera la connexion des feux sur le décodeur.
La platine d'origine peut être réutilisée, mais il faut supprimer le pontage des pistes extrêmes (captation du courant sur les deux files de roues) avec celles du moteur, ainsi que le petit condensateur qui shunte les bornes du moteur. Sur cette photo, nous voyons que le décodeur est positionné au milieu de la platine sur un adhésif double face, il restera à connecter les trois fils bleu, blanc et jaune pour l'éclairage des feux.
A ce stade, on peut refermer, le raccordement des feux peut se faire via le lanterneau ouvert
L'une des traverses de choc a été équipée d'un attelage à choquelles et conduit
légère patine de la ligne de toiture, caisse, bogies. Les bandages d'adhérence totalement cuits par l'âge ont été remplacés. A noter que c'est parfois la cause de dysfonctionnement sur des locos anciennes, même lorsqu'elles n'ont pas ou peu roulé.
Terminé, la loco fait ses premiers tours de circuit en régime digital, le fonctionnement est très correct (qualité Roco!!!) et n'a rien à envier aux productions plus récentes.
Une dernière photo dans la traversée du viaduc attelée à un convoi de bi foudres de vin Electrotren
A +
convoi de wagons bi foudre transport de vins traction 230 F Fleischmann
Les travaux se poursuivent sur l'autorail Atlas, sur cette photo, l'engin est quasiment terminé et prêt à faire ses premiers tours de roues.
Mais petit retour en arrière, il faut installer le décodeur sonore (ESU loksound) un modèle qui avait été reprogrammé sur la banque de sons du fabricant (X2800) Un premier étage découpé dans une plaque de polystyrène servira de support à la capsule abritant le HP, lequel sera situé au dessus du moteur L/Halling. Un premier test permet de vérifier que la restitution du son est bonne. Attention de ne pas faire déborder la colle sur la membrane du HP
Le HP est positionné et collé, il reste encore la place pour le décodeur qui sera fixé sur la capsule
Un deuxième support permet d'accueillir le décodeur. A noter que tous les fils (captation du courant des deux bogies, alimentation du moteur, éclairage intérieur et feux de l'autorail sont concentrés derrière le moteur), à cet endroit, ils ne seront pas visibles car les vitrages sont occultés dans le compartiment moteurs
Un ruban de leds CMS adhésif assurera l'éclairage intérieur, les leds canon bicolores sont soudées à un micro câble limande qui passe entre les deux vitres AV de l'autorail.
La encore, le produit Soliq se révèle très pratique pour fixer instantanément les câbles (voir article précédent)
le sol et les banquettes ont été peints, aucune garantie sur les couleurs!!!!!
l'intérieur de la caisse a été également peint avant repose des vitrages pour éviter la dispersion de l'éclairage par transparence du plastique. Ainsi, le ruban de leds CMS a également été traité. Sur cette photo, les voyageurs ont déjà pris place!!!
J'ai ajouté deux petites platines pour supporter les résistances de 4,7 Kohms qui alimentent les feux bicolores réversibles. Ils seront commandés par la touche F0 de la centrale. Pour l'éclairage intérieur, il est relié directement aux roues via une résistance de 2,2 Kohms. Pas de condensateur, la prise de courant sur les 8 roues étant excellente.
Des cerclages de phare ont été collés avec Micro Kristal clear
test d'éclairage des feux AV
même chose pour les feux AR
A ce stade, je peux entamer les travaux de patine, mais avant, il convient de protéger les vitrages AV et AR de l'autorail que je n'ai pas réussi à décoller. (opération réalisée avec le produit Maskol)
Sur cette photo, nous voyons que le produit Maskol, une fois bien sec, se pêle sans faire de dégâts.
La patine a été réalisée avec un lavis de peinture Humbrol très dilué dans du white spirit (brun boue/crasse/noir/rouille) appliqué avec une brosse très douce, en insistant sur les grilles d'aération et de ventilation. Avant séchage complet, je passe un chiffon doux pour uniformiser les traces de salissure. A noter que ces opérations sont faites vitrages déposés
Les bogies ont été également repeints ainsi que les flancs de roues. Ils recevront ensuite de la terre à décor couleur ocre et poussière.
La caisse a été reposée, La hauteur sur rail est conforme, les traverses de tamponnement des deux autorails étant identiques
Belle silhouette aérodynamique de cet autorail pour une réalisation datant de 1939!!!
Sur cette photo, essais avec panto fonctionnel, l'engin ayant circulé sous caténaire 1500 V sur l'ex ligne PO en traction électrique, avec deux moteurs montés en série sur l'un des bogies.
zoom sur l'aménagement intérieur
A noter que le panto installé de type G n'est pas totalement conforme à celui qui équipait ces autorails, mais plus esthétique que le modèle conçu par Atlas. J'ai souhaité maintenir cet équipement d'origine, bien qu'il ait été déposé ultérieurement dans les années 52
Une dernière photo sur le viaduc, après plusieurs tours de circuit qui confirment le bon fonctionnement de cet autorail. En mode diesel, le son restitué est très correct, l'intallation d'un décodeur sonore était une occasion inespérée sur ce modèle qui offrait la place nécessaire. Quelques séquences vidéos déjà faites sont concluantes, mais je n'ai plus de logiciel de montage, mon PC ayant rendu l'âme a dû être reconfiguré, avec tous les désagréments qui vont avec!!!!! Heureusement, tous les fichiers sont stockés dans des disques durs externes. Il faudra attendre......
A +
A la demande de nombreux internautes, et pour faciliter leur recherche, j'ai entrepris de constituer un glossaire regroupant tous les articles, photos et vidéos diffusées depuis la création du blog en janvier 2008.